Les risques prouvés d’apparition de la maladie d’Alzheimer

Au cours de la Conférence annuelle 2015 sur la maladie d’Alzheimer la semaine dernière, les chercheurs du monde entier ont présenté les résultats de leurs études, notamment sur les risques avérés.

36 millions de personnes dans le monde sont affectées par la maladie d’Alzheimer et ce chiffre est appelé à progresser drastiquement d’ici 2050 si des stratégies de prévention et de traitements ne sont pas mises au point rapidement.

S’il existe déjà quelques pistes concernant le diagnostic précoce, considéré comme la clé de la réussite d’un traitement efficace contre les symptômes, comme le test salivaire, il n’en demeure pas moins que les risques restent particulièrement nombreux au regard du déclenchement de la maladie.

La Conférence annuelle 2015 sur la maladie d’Alzheimer a été l’occasion pour un grand nombre de chercheurs de faire le point sur les principaux risques avérés favorisant l’apparition de la maladie.

Les risques classiques d’apparition d’Alzheimer

L’âge est un facteur établi de risque d’apparition d’Alzheimer. Plus de la majorité des personnes affectées est âgée de plus de 65 ans. Les chercheurs ont évalué la progression du risque et ont estimé que celui-ci doublait tous les 5 ans, puis augmentait de 50% à partir de 85 ans.

D’autres facteurs, comme les antécédents familiaux et la génétique, avec la présence du gène APOE-e4, sont considérés comme à risque pour la maladie.

Le comportement sédentaire et le manque d’exercice

Selon les chercheurs, une absence d’activité physique et le fait de trop regarder la télévision entre 18 et 30 ans peut conduire à des fonctions cognitives amoindries plus tard, augmentant partiellement le risque de la maladie et d’autres démences.

« Les comportements sédentaires, comme regarder la télévision, pourraient être particulièrement pertinents pour les générations futures d’adultes en raison de l’utilisation croissante des technologies sur écran. Parce que nos recherches indiquent que la maladie d’Alzheimer et les autres démences se développent sur plusieurs décennies, l’augmentation de l’activité physique et la réduction du comportement sédentaire à partir de l’âge adulte peut avoir un impact significatif sur la santé publique ».

Le diabète de type 1

Des recherches antérieures ont déjà démontré que le diabète de type 2 était à risque de la maladie. Selon une récente étude sur 430 344 seniors de plus de 60 ans, sans diabète de type 2 et sains de toute démence, le risque de démence a augmenté de 93% chez ceux atteints de diabète de type 1.

La capacité cognitive à l’enfance et la complexité de l’emploi à l’âge adulte

Des études ont révélé que les personnes qui n’avaient pas réussi à l’école durant l’enfance étaient 21% plus à risque de démence, quelle que soit la complexité du travail à l’âge adulte.

D’un autre côté, plus un emploi est complexe, plus il réduit le risque : 39% de réduction pour les métiers liés aux données et aux chiffres et 23% pour les autres emplois complexes.

Solitude et dépression

La solitude chez les seniors est un risque bien connu pour la dépression, mais selon une nouvelle étude, les personnes solitaires connaîtraient un déclin cognitif 20% plus rapide. En outre, ceux avec une dépression connaissent également un déclin cognitif plus rapide.

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